AlloMusic.com : Deux ans après son dernier passage en France, Britney Spears a posé ses valises hier soir à Paris-Bercy dans le cadre de sa tournée Femme Fatale Tour. Malgré les nombreuses annonces de concert non complet, c'est une salle comble (près de 16 000 spectateurs) qui ont accueilli chaleureusement la chanteuse aux 100 millions d'albums vendus. Même les gradins sont restés debout tout au long des 1h30 de show ! Retour sur un show d'une grande ampleur où l'on retrouve (enfin !) une Britney des plus épanouies ! Moi, j’avais l’impression d'avoir 14 ans. La veille de mes 25 ans, c'est un beau cadeau !
Sponsorisée par une célèbre radio française très fun, le show démarre vers 19h30 avec un dj venu mettre le feu au Palais Omnisport de Paris-Bercy durant quelques minutes. Si lui semblait visiblement prendre son pied (passer des disques devant 15 000 personnes doit avoir son petit effet...), le public peinait vraiment à se lancer. Rien ne s'est arrangé lorsque la première partie est arrivée sur scène. Le public s'attendait à découvrir le beau et jeune Joe Jonas, échappé de la fratrie Jonas Brothers qui avait été annoncé partout et il se retrouve avec Destinee & Paris. Si le nom fait rêver, les voix et le répertoire du duo féminin (copie conforme de Britney Spears) laissent à désirer. Impossible pour elles de faire réagir le public.
30 minutes plus tard et au bout d'un compte à rebours digne d'un Nouvel An à Times Square, le public, surexcité à l'idée de revoir Britney sur scène, et moi qui la découvre en vrai, 10 après l’avoir découverte en disque, ne tenons plus en place. Dès sa première apparition, la jeune femme est accueillie telle une déesse sur le titre Hold it Against me, le premier single extrait de son album "Femme Fatale". Les titres et les tableaux se suivent mais ne se ressemblent pas. La chanteuse change d'ambiance tous les trois-quatre titres, pour varier le show et garder son audience en haleine. Chaque tableau est rempli de surprises, alternant entre les titres de son dernier album et tous ses plus grands tubes. Baby, One More Time, Slave 4 U, 1.2.3, Toxic, Womanizer... Les vieux tubes sont remasterisés pour garder ce rythme dance qui alimente le show de bout en bout. Impossible pour les gradins de s'asseoir un instant, l'envie de danser et de chanter est incessante.
Sur I Wanna Go, une partie du public (les gagnants d’un concours) sont montés sur scène pour partager ce rt et intense moment. Après le titre How I Roll, où l'on a l'impression d'être transporté dans les années 70, façon Grease, un jeune homme du public, envié par tout Bercy, a eu droit à un mini-show sexy de Britney ! Seule une ballade, Don't Let Me Be the laste to Know, au milieu du spectacle, vient calmer les hardeurs des fans et permet à la chanteuse de souffler.
Si la chanteuse (loin d'être empatée comme l'affirme certaines critiques) paraît moins efficace sur scène qu'il y a quelques années, elle tient tout de même son show à bout de bras et n'a rien à envier à ses consœursLady Gaga, Rihanna ou encore Beyonce. Elle manie, tout comme elles, le mélange bande-son / voix live ! Et si le show n'est pas parfait, tout cela l'a rendu beaucoup plus authentique. Le public n'a même pas été surpris de ne pas la retrouver comme à ses débuts, chacun s'étant fait une raison. La chose la plus plaisante de ce spectacle reste ce sourire naturel et son réel plaisir à être près de nous. Malgré la présence de 16 000 paires d'yeux rivés sur elle, Britney semble épanouie et sereine, loin de ses mésaventures personnelles des années précédentes. L'artiste prend plaisir à être là et c’est communicatif.
Le final surr Toxic et Till the World Ends, où le public n'en finit plus de chanter (même dans la rue et dans le métro au retour !), sonne comme un final de grande envergure. Britney s'envole avec des ailes d'anges pour saluer la salle, les cotillons et feux d'artifices illuminent la scène pour laisser au public des étoiles plein les yeux. Demain, j'ai 25 ans (je vous jure que c’est vrai) et grâce à Britney et son concert, je viens de tourner agréablement la page de mon adolescence."
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