Il n’y avait probablement rien que Britney Spears aurait pu faire pour s’embarrasser.La barre pour les pop stars au comportement le plus stupide est tombée si bas – aidées par une industrie du disque désespérée et nous, médias complètement las – ces gens ne sont plus choqués quand un artiste ayant fait ses preuves dans les pages de tabloids essaye de nous provoquer ou nous titiller. Nous feignons tous la surprise pour pouvoir écrire ou tweeter à ce sujet.La meilleure chose qu’on pourrait dire sur le nouveau album de Spears, c’est qu’elle semble ne pas vouloir nous provoquer. Britney Jean (avec une note de ***/4) en streaming sur itunes toute la semaine, une semaine avant sa sorie le 3 décembre prochain (USA), cherche à présenter cette modeste femme talentueuse qui a réussi à maintenir notre intérêt pendant 15 ans comme une diva cool et pop – désireuse de faire miroiter une vulgarité occasionnelle pour nous tenir en alerte, mais étant en réalité plus dans le groove qu’autre chose.L’album s’ouvre sur le titre « Alien » récemment dévoilé, un rêve chatoyant qui est de loin la meilleure piste de l’album suivi par deux titres maintenant familiers: « Work Bitch » et le vulnérable « Perfume » sur laquelle Spears, au courant d’une rivale amoureuse, prévient son homme qu’elle va « marquer son territoire ».Les besoins émotionnels et charnels restent au centre de l’opus, bien que Spears conseil à son amant de « Push the button » sur « Tik Tik Boom » (featuring T.I), le laissant prendre le contrôle sur l’exubérant « Passenger » ou essayant de lui dire adieu sur « Don’t Cry ». La production, par des vétérans tels que Guetta, Will.i.am et Orbit est parfois fracassante et gracieuse.
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